Nos experts prennent la parole : Meriem Naïli sur YouTube
Comprendre la bataille juridique sur l’exploitation des ressources naturelles au Sahara Occidental (0h27) – 15.05.2020

Lien vers la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=0Yy5KosKrRY&ab_channel=SolidarityRising


 

Le Sahara occidental est un territoire non autonome dont les ressources naturelles suscitent un grand intérêt de la part des deux parties au conflit. Leur exploitation constitue un outil majeur dans le processus de négociation compte tenu de sa contribution à la mise en place de l’autorité de l’une ou l’autre partie sur le territoire en question. Son inclusion dans le champ d’application territorial de deux accords commerciaux et de partenariat majeurs entre l’Union européenne et le Royaume du Maroc (qui contrôle environ 80% du territoire) a récemment fait l’objet de recours en justice devant la Cour de justice de l’Union européenne. Les décisions de 2016 et 2018 ont clairement établi que le Sahara occidental et le Maroc sont deux territoires distincts et que, pour que les accords s’appliquent au premier, le consentement du peuple Sahraoui devait être fourni.

Ce séminaire en ligne organisé avec l’association Solidarity Rising traite du contexte, contenu et de l’impact de ces décisions sur le processus politique au sens large, en soulignant les faiblesses d’un système apparemment conçu pour faire respecter l’état de droit.

Meriem Naïli est diplômée d’un doctorat en Sécurité, Conflits et Droits de l’Homme à l’Université d’Exeter et Attachée temporaire d’enseignement et de recherche (ATER) en Droit à l’Université de Grenoble Alpes. Ses travaux se concentrent sur la question de droits de l’homme et de la résolution de conflit au Sahara Occidental. Elle s’intéresse particulièrement à la question de l’absence d’accès aux ressources naturelles pour un peuple non-autonome et sous occupation, et son impact sur l’expression du droit à l’auto-détermination. Elle est également membre du comité exécutif de l’organisation britannique Western Sahara Campaign UK et du comité de pilotage de l’Observatoire Universitaire International pour le Sahara Occidental de l’Université Paris Cité.

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